Dès les XIIème-XIIIème siècles, les hameaux ou autres lieux répondant au toponyme de Quatre Vaux (variantes orthographiques comprises) sont exclusivement localisées dans la France du Nord, celle-là même que l'historien distingue de la France du Midi en la séparant schématiquement par la Loire. On en trouve trace principalement dans les régions du Nord (hameau de Quatre-Vaux, commune de Wail ; Quatrevaux, commune de Cateau ; Fief des Quatre-Vaux, commune d'Aix-en-Issard...) et en Bretagne (hameaux de Quatrevaux à Plaintel et Gausson dans les Côtes d'Armor à rattacher historiquement à la Seigneurie du même nom ; anse des Quatre Vaux près Saint-Cast-le-Guildo ; pont des Quatre-Vaux sur le ruisseau dit "Mer-de-Caden reliant Saint-Gorgon et Caden dans le Morbihan...).
Ces noms de lieux ont donné naissance, au cours de l'histoire, au patronyme Quatrevaux et à ses multiples variantes (Catrevaux, Catrevault, Quatrevault...), qui, à l'origine, désignait des personnes natives d'un lieu où l'habitat était inscrit dans un cadre valonné. C'est pourquoi, logiquement - même s'il faut nuancer le constat qui suit par la possibilité d'une autre origine étymologique (un Pierre Quatre-en-Vault qui figure sur le Livre de la Taille de Paris en 1292, indique que le patronyme Quatrevaux peut aussi provenir du surnom d'un homme fort ou courageux qui en valait quatre...) - on retrouve, quelques siècles après que le patronyme ait été fixé, une certaine imbrication entre la carte toponymique et la carte patronymique des Quatrevaux.